2. « Ma tente » (1843)

Ma tente

Avant que la photographie ne soit inventée, l'aptitude au dessin était importante pour ceux qui désiraient consigner ce qu'ils voyaient. William Logan a pris des cours de dessin dans la vingtaine et, en 1834, au cours d'une visite en France et en Espagne, il a consigné ses impressions du paysage dans une série d'aquarelles évocatrices.

Les aptitudes au dessin de Logan se sont avérées précieuses lorsqu'il a commencé à étudier la géologie des régions sauvages du Canada. Pour accompagner ses notes écrites, il a rempli ses carnets de terrain de dessins précis au crayon de la géologie qu'il rencontrait. Il les reprenait à l'encre à la fin de la journée, assis près d'un feu de camp ou dans sa tente.

Logan a également fait des dessins de sa vie quotidienne, laissant un témoignage saisissant de l'époque. Au cours de son levé de la Gaspésie, en 1843, il a dessiné le 18 juillet My Tent (Ma tente). Dans une lettre adressée à son ami Henry De la Beche, il a écrit [traduction] : « J'ai travaillé comme un esclave pendant tout l'été [...] habitant une tente ouverte, dormant sur la plage [...] enlevant rarement mes vêtements, mangeant du poisson salé et des biscuits de mer [...] tourmenté occasionnellement par les moustiques. »

Catégorie : Travaux de terrain

Décennie : Années 1840

Références

Smith, C.H. and Dyck, I., 2007. William E. Logan's 1845 Survey of the Upper Ottawa Valley; Canadian Museum of Civilization, Mercury Series, History Paper 54, 256 p.

GSC 175 - CGC 175