Biographies

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Julia Baum, Ph. D.

Mme Baum est professeure agrégée de biologie à l’Université de Victoria. Ses travaux de recherche ont montré des baisses soudaines des populations de requins, l’effet domino engendré par la perte des superprédateurs ainsi que la situation et le potentiel de rétablissement des stocks de poissons de mer surexploités. Mme Baum est également l’une des personnes ayant contribué au développement de la base de données ouverte mondiale RAM Legacy Stock Assessment Database. Son programme de recherche actuel vise à comprendre l’incidence de la surpêche et des changements climatiques sur les écosystèmes marins et à déterminer comment nous pouvons assurer la longévité des écosystèmes marins résilients à long terme. Mme Baum est rédactrice en chef des revues Conservation Biology et Ecography. Elle est passionnée par la science ouverte; elle souhaite rendre les règles du jeu équitables pour les femmes dans le domaine des sciences et partager son savoir scientifique avec le public et les décideurs.

Mme Baum a obtenu une bourse de recherche David H. Smith Conservation Research Fellowship de la Scripps Institution of Oceanography, UC San Diego, puis une bourse postdoctorale Schmidt Ocean Institute Postdoctoral Fellowship du National Center for Ecological Analysis and Synthesis (NCEAS), UC Santa Barbara. Mme Baum a décroché une bourse de recherche Alfred P. Sloan en science des océans en 2011 ainsi qu’une bourse Pew en conservation marine en 2017. Elle est une ancienne de la Global Young Academy et est présentement membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada.

 

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Alejandro Buschmann, Ph. D.

Buschmann est professeur à l’Universidad de Los Lagos et est chercheur principal au Centre de biotechnologie et de génie biologique (CeBiB) et au Centre de recherche i-mar (i-mar) du Chili. Il est l’ancien président de l’International Seaweed Association (ISA) et est membre de l’Académie chilienne des sciences. Ses travaux de recherche traitent de l’écologie côtière et se concentrent sur le rôle des algues marines, sur la culture et la gestion des algues et sur l’élaboration de stratégies de gestion durable des côtes et de l’aquaculture. Ses travaux les plus récents portent sur l’aquaculture multitrophique intégrée (AMTI) et l’écologie du varech. M.Buschmann a fait partie de groupes d’experts internationaux formés pour donner des conseils sur les progrès dans la culture des algues, la promotion de technologies environnementales durables et l’utilisation d’algues à des fins de production de biocarburants. Ses travaux de recherche ont été mentionnés dans plus de 120 articles revus par des pairs publiés dans des revues et des livres de réputation internationale.

En 1998, M. Buschmann s’est vu décerner le prix Silver Jubilee Award de l’International Foundation for Science. En 2018, il a reçu la distinction d’honneur en sciences maritimes de la Société chilienne des sciences maritimes. Il est présentement corédacteur du Journal of Phycology et fait partie des comités de rédaction des revues Aquaculture Environment Interactions, Algal Research, Aquaculture et Perspectives in Phycology. De plus, il agit régulièrement à titre d’examinateur pour les publications Marine Ecology Progress Series, Journal of Applied Phycology et Ecology, entre autres.

 

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Tony Farrell, Ph. D.

Farrell est professeur de zoologie à l’Université de la Colombie-Britannique et est membre de la Société royale du Canada. Avec ses plus de 400 publications de recherche parues dans des revues scientifiques examinées par des pairs et sa participation à la rédaction de plus de 25 livres et d’une encyclopédie sur la physiologie du poisson, M. Farrell vise, dans le cadre de ses recherches, à comprendre les systèmes cardiorespiratoires du poisson et à utiliser les connaissances acquises dans les recherches portant sur les voies migratoires du saumon, la gestion du stress et du rétablissement, l’aquaculture durable et la toxicologie aquatique. M.Farrell est titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 1) en physiologie, en culture et en conservation du poisson.

Il a fait partie du Comité consultatif ministériel sur l’aquaculture du poisson en Colombie-Britannique et a étudié les effets graves mais non mortels du pou du poisson et du réovirus pisciaire sur la physiologie du jeune saumon. Il a reçu de nombreux prix, y compris la médaille Fry, soit la plus haute distinction remise à un scientifique par la Société canadienne de zoologie, la médaille Beverton, soit le plus grand honneur accordé à un scientifique par la Fisheries Society of the British Isles, la Médaille d’excellence, qui est la plus grande distinction de l’American Fisheries Society, ainsi que les prix Murray A. Newman Awards pour la recherche et la conservation remis par le Vancouver Marine Sciences Centre. M. Farrell est l’ancien président de la Society of Experimental Biologists et est le rédacteur en chef de la revue Journal of Fish Biology.

 

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Susanna Fuller, Ph. D.

Mme Fuller occupe présentement le poste d’agente de programme principale à Océans Nord. Son expérience touche à l’interface science-politique et couvre un certain nombre de secteurs de gestion des océans et des pêches de portée régionale, nationale et internationale, notamment le rétablissement des stocks de pêche, les répercussions de la pêche, les aires marines protégées et la gestion de la pêche en haute mer. Elle a fait partie du groupe scientifique chargé d’examiner la réglementation de l’aquaculture en Nouvelle-Écosse. Elle a participé activement au processus visant à faire modifier la Loi sur les pêches du Canada et a joué un rôle actif dans les processus d’écocertification s’appliquant aux fruits de mer sauvages et d’élevage. Par son travail axé sur le Canada atlantique et l’Arctique de l’Est, elle veille à ce que les écosystèmes aquatiques soient protégés et soient en mesure de répondre aux besoins des communautés côtières.

Mme Fuller fait présentement partie du Comité consultatif sur les espèces en péril d’Environnement et Changement climatique Canada, est agrégée supérieure de recherche à l’Institut international canadien des océans et a participé activement aux travaux du comité directeur du programme canadien sur les fruits de mer durables SeaChoice. Elle a également été membre de la commission One Nova Scotia, dont les cinq membres étaient chargés de formuler des recommandations relativement à l’économie de la Nouvelle-Écosse.

 

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Larry Hammell, Ph. D.

Hammell est le doyen (par intérim) de la faculté des études supérieures de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et est professeur et doyen associé (études supérieures et recherche) du Collège vétérinaire de l’Atlantique de cette même université. Il est aussi codirecteur du Collaborating Centre for Epidemiology and Risk Assessment of Aquatic Animal Diseases (ERAAAD) de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Dans le cadre de ses travaux de recherche de portée internationale et régionale, M.Hammell se concentre sur des études traitant de la santé des animaux aquatiques destinés à l’alimentation, y compris la détection et la surveillance des maladies, la gestion de la santé par la détermination des facteurs de risque, la réalisation d’études de prévention des maladies et de biosécurité et la tenue d’essais cliniques pour améliorer la réponse aux activités de traitement et de prévention des maladies. M.Hammell a collaboré à des projets de recherche et de formation avec des organisations internationales (gouvernementales et non gouvernementales), des universités et des sociétés qui mettaient l’accent sur l’épidémiologie et les politiques fondées sur des données probantes dans un contexte de gestion de la santé pour les activités mondiales de production d’animaux aquatiques destinés à l’alimentation.

À titre de vétérinaire épidémiologiste des espèces aquatiques, M. Hammell a été le promoteur principal de nombreux projets et de partenariats de recherche clinique d’envergure réalisés avec l’industrie et des organisations gouvernementales. En 2016, il s’est vu décerner le Prix vétérinaire Merck de l’Association canadienne des médecins vétérinaires en raison de son apport factuel à la politique sur la santé des animaux aquatiques.

 

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Kjetil Hindar, Ph. D.

Hindar est directeur de la recherche au Norwegian Institute for Nature Research (NINA) à Trondheim, en Norvège. Sa thèse de doctorat de l’Université d’Oslo traite de la biologie des populations et de la génétique des salmonidés, et son principal domaine de recherche se compose des interactions entre le poisson sauvage et son congénère d’élevage.

Hindar a rédigé ou corédigé 90 articles scientifiques et a participé à la production de rapports internationaux et aux travaux de comités internationaux portant sur la biologie du saumon et sur les interactions poisson d’élevage-poisson sauvage pour le compte de l’OCDE, du CIEM (Conseil international pour l’exploration de la mer), de la NASCO (Organisation pour la conservation du saumon de l’Atlantique Nord) et d’un livre blanc américain sur l’aquaculture marine.

 

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Heather Jones

Mme Jones est l’administratrice générale du Scottish Aquaculture Innovation Centre (SAIC), l’une des huit organisations chargées de stimuler la croissance économique en Écosse par des travaux menés en collaboration par l’industrie et le milieu de la recherche.

Avant sa nomination au SAIC, Mme Jones a travaillé dans la fonction publique britannique. En sa qualité de haut fonctionnaire, elle était la conseillère principale des ministres écossais concernant tout ce qui touchait à l’aquaculture et à la pêche aux salmonidés sauvages entre 2007 et 2010, avant de décrocher un poste aux relations internationales. Elle possède une vaste expérience de l’élaboration de politiques stratégiques dans un large éventail de domaines à l’échelle du Royaume-Uni, de l’Europe et de la planète. Elle a travaillé pour le compte des Parlements écossais et britannique et au sein d’équipes ministérielles de tous les grands partis politiques. Mme Jones a fourni des conseils avisés sur l’innovation au Comité de la Chambre des lords sur la science et la technologie ainsi que sur l’aquaculture du saumon au Comité de l’économie rurale et de la connectivité du Parlement écossais. Elle possède une maîtrise et une M.B.A. de l’Université d’Edinburgh et fait présentement une maîtrise en sciences (aquaculture durable) à l’Université de St. Andrews.

 

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Douglas Lipton, Ph. D.

Lipton est le chercheur scientifique principal en science économique de la NOAA Fisheries (National Marine Fisheries Service). La plupart de ses travaux de recherche et de vulgarisation ont porté sur l’évaluation des avantages liés aux améliorations à la qualité de l’eau et sur la science économique de la gestion des pêches fondée sur l’écosystème, plus précisément dans le cas de la baie de Chesapeake. Son approche actuelle vise l’intégration de la science économique dans les approches de modélisation des pêches fondée sur l’écosystème. Il a réalisé des travaux de recherche à l’échelle locale et mondiale sur l’économie de l’aquaculture des poissons et des mollusques et crustacés dans le cadre de vastes systèmes de production multitrophique intensive.

Lipton a lancé sa carrière au siège social du NMFS en tant que biologiste des pêches puis d’économiste spécialisé dans l’industrie et a obtenu en même temps son doctorat en économie de l’agriculture et des ressources à l’Université du Maryland. Pendant 25 ans, il a été membre du corps professoral en économie de l’agriculture et des ressources à l’Université du Maryland en plus d’occuper le poste de directeur du Maryland Sea Grant Extension Program pendant 20 de ces 25 années. Il est présentement membre du Mid-Atlantic Fisheries Management Council (Comité scientifique et statistique), membre du conseil de direction de l’International Institute for Fisheries Economics and Trade, membre du conseil de la Marine Resource Economics Foundation et membre du conseil de la Maryland Agricultural and Resource-Based Industries Development Corporation.

 

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Matt Rise, Ph. D.

Rise est professeur au département des sciences océaniques de l’Université Memorial. Ses travaux de recherche portent sur l’utilisation de la génomique fonctionnelle (p. ex. hybridations en micro-réseau, séquençage de l’ARN), de la réaction de polymérisation en chaîne quantitative (PCR quantitative) et d’autres techniques moléculaires pour découvrir, caractériser et étudier l’expression des gènes en cause dans la réaction des poissons aux pathogènes et aux organismes ressemblant aux pathogènes, au stress occasionné par la température, aux substances toxiques environnementales, à la croissance accrue et aux nouveaux régimes alimentaires. En plus de fournir de nouveaux renseignements sur la base génétique de ces processus et réactions biologiques, l’information obtenue grâce à ces études a jeté les bases pour la réalisation de projets appliqués, comme l’élaboration de nouvelles stratégies pour lutter contre des maladies des poissons (p. ex. diagnostic moléculaire, vaccin, régime alimentaire clinique et thérapeutique) et de tests moléculaires (p. ex. essais de PCR quantitative sur des biomarqueurs moléculaires) pour évaluer l’incidence des pathogènes et d’autres facteurs de stress (p. ex. stress dû à la chaleur, substances toxiques) sur le poisson d’élevage et le poisson sauvage.

Rise a été titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 2 (CNRC) en biotechnologie marine à l’Ocean Sciences Centre (OSC) de l’Université Memorial de 2006 à 2016. Il est présentement responsable du secteur de l’aquaculture durable à l’Ocean Frontier Institute (OFI), qui est financé par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC). M. Rise est un corédacteur et est l’ancien rédacteur en chef de la revue Comparative Biochemistry and Physiology Part D : Genomics and Proteomics, et fait partie des comités de rédaction des revues Marine Biotechnology et Developmental and Comparative Immunology.

 

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Sm’hayetsk Teresa Ryan, Ph. D.

Mme Ryan (Tsms’yen, Gitlan) est boursière postdoctorale en enseignement et en recherche au département des sciences forestières et de la conservation, Université de la Colombie-Britannique; elle est supervisée par la professeure Suzanne Simard. Mme Ryan a examiné la dépossession liée au colonialisme des terres et des activités commerciales des Autochtones dans le cadre de sa thèse de doctorat. Elle s’est penchée sur les liens ancestraux présents entre les institutions écologiques et sociales afin de mieux rendre compte du point de vue des Autochtones ainsi que sur le lien entre ces systèmes adaptatifs complexes et les mosaïques de paysages hétérogènes. Elle a prouvé que, depuis des milliers d’années, les Autochtones appliquent une gérance fondée sur l’intuition pour assurer une utilisation durable grâce à leurs connaissances ancestrales de la production et de la variabilité cycliques des ressources. Son projet de recherche actuel portant sur le saumon et la forêt examine la possibilité de rétablir l’abondance du saumon en appliquant une technologie et des stratégies anciennes de pêche au saumon. Le saumon rejette de l’azote de source marine dans les forêts côtières par l’entremise de plusieurs de ses prédateurs qui se nourrissent au pied d’arbres dominants, aussi appelés « arbres mères ». Cet élément nutritif essentiel est par la suite transporté le long des réseaux mycorhiziens dans toute la forêt. Mme Ryan veut prouver l’existence de ces liens vitaux dans l’interface aquatique-terrestre et promouvoir les possibilités de renforcer la participation des Autochtones à la gestion des ressources.

Mme Ryan occupe présentement les fonctions de scientifique au sein du Comité technique mixte sur le saumon chinook (Canada) de la Commission du saumon du Pacifique. Elle est également membre du Groupe consultatif technique du programme Enhancing Cetacean Habitat and Observations (ECHO) de l’Administration portuaire Vancouver Fraser, membre du Cercle d’experts du Comité consultatif sur l’action climatique et l’environnement (ACCAE) de l’Assemblée des Premières Nations (APN) et du Comité des Premières Nations sur les espèces en péril de l’APN et conseillère principale en politiques pour le compte de l’organisation Native Brotherhood of British Columbia. Mme Ryan a déjà été vice-présidente du B.C. Pacific Salmon Forum et directrice de la B.C. Aquatic Food Resources Society et membre de différents comités du Secrétariat canadien de consultation scientifique (SCCS) traitant de l’aquaculture. Mme Ryan est également membre de la Nation Tsms’yen et pratique le tissage de cèdre, une activité traditionnelle.

 

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Sandra Shumway, Ph. D.

Mme Shumway est professeure-chercheure en sciences de la mer à l’Université du Connecticut. Ancienne titulaire d’une bourse Marshall, Mme Shumway concentre ses recherches notamment sur la physiologie des invertébrés marins, la biologie et l’aquaculture des mollusques et des crustacés, les efflorescences algales nuisibles, l’encrassement biologique et les communications scientifiques. Ses recherches les plus récentes portent sur les répercussions des algues nuisibles sur les mollusques et les crustacés, la sélectivité et les stratégies d’alimentation chez les mollusques bivalves et le contrôle des espèces aquatiques nuisibles dans les activités d’aquaculture marine.

Mme Shumway assume présentement la présidence du Groupe consultatif technique de l’Aquaculture Stewardship Council; elle a reçu de nombreux prix, dont le Long Island University Trustees Award for Lifetime Scholarly Achievement et le David Newton Award for Excellence in Teaching. Elle est membre honoraire à vie de la National Shellfisheries Association, boursière du programme Aldo Leopold Leadership et boursière de l’American Association for the Advancement of Science, de la World Aquaculture Society et de l’Université du Pays de Galles. Elle a rédigé plus de 170 publications scientifiques examinées par des pairs, a publié plusieurs livres et occupe les fonctions de rédactrice des revues Journal of Shellfish Research et Reviews in Fisheries Science and Aquaculture. Elle est également la rédactrice fondatrice de la revue Harmful Algae. Elle a été rédactrice de la revue Journal of Experimental Marine Biology and Ecology.

 

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Jamey Smith, Ph. D.

Smith est le directeur exécutif du Centre des sciences de la mer Huntsman. Dans l’exercice de ses fonctions, M.Smith est responsable des opérations et du développement d’un large spectre de programmes et de projets de recherche et de sciences appliquées, d’éducation et de sensibilisation. M. Smith a obtenu son baccalauréat de l’Université du Nouveau-Brunswick avec spécialisation en biologie marine. Il a ensuite poursuivi des études au doctorat en interactions environnementales de l’aquaculture à l’Université de Stirling grâce à une bourse du Commonwealth.

Au cours des 25 dernières années, M. Smith a utilisé son savoir-faire dans le cadre d’évaluations des impacts environnementaux, de programmes de surveillance, d’activités de recherche et d’innovation et de processus d’élaboration de règlements et de politiques se rapportant à des secteurs tels que l’aquaculture, les pêches, les pâtes et papiers, les ports et les havres, l’énergie, les transports et l’exploitation minière. Tout au long de sa carrière, M. Smith a offert ses services au milieu universitaire, à l’industrie, à tous les ordres de gouvernement et à des ONG partout en Amérique du Nord, en Europe et en Amérique du Sud.

 

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