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Transcription
[Effet de fondu avant]
[Bande sonore débute]
[Titre d’ouverture]
Pleins feux sur l’emploi : Arpenteurs-géomètres autochtones[La musique débute]
[Texte graphique]
Comment devient-on arpenteur?[Nom clé]
Tania Bigstone, CLS, PEILS
Arpenteuse-géomètre
Centre de ressources sur la gestion des terres des Premières NationsTania : Quand j’ai terminé l’école secondaire, je n’avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire, alors j’ai pris une année de congé et j’ai travaillé dans une épicerie. Je me suis rendu compte que ce n’était pas un choix de carrière qui me convenait.
[Nom clé]
Tyson Quocksister, BCLS, EIT, ing.
Arpenteur de la Colombie-Britannique
McElhanney Associates Land Surveying Ltd.Tyson : Quand j’étais à l’école secondaire, je ne savais pas du tout ce qu’était l’arpentage. Et c’est à cette période que je me demandais ce que je voulais devenir plus tard.
[Nom clé]
Jason Holway, CLS, ing.
Arpenteur principal
Ressources naturelles Canada Direction de l’arpenteur généralJason : Quelques membres de ma famille faisaient de l’arpentage. Et comme le Yukon est un lieu idéal pour apprendre, je suis allé au Collège du Yukon et j’y ai obtenu un certificat de technicien en arpentage.
Tania : L’Institut de technologie du nord de l’Alberta offrait un cours d’ingénierie en géomatique. Je me suis inscrite et le sujet m’a vraiment interpellée.
Tyson : Je me suis dit que l’ingénierie pourrait me convenir. J’ai fréquenté l’Université de Calgary et c’est à ce moment-là que j’ai décidé que l’arpentage pourrait être une bonne option pour moi.
Jason : J’ai travaillé pendant quelques années, puis je suis allé étudier à l’Université de Calgary, où j’ai obtenu un diplôme d’ingénierie en géomatique pour aller le plus loin possible dans ma carrière.
Tyson : Lorsqu’on devient arpenteur en Colombie-Britannique, il faut faire un stage. C’est donc une expérience de travail pratique. Et comme le milieu de l’arpentage est tissé très serré, j’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs arpenteurs au fil des ans. Et si cela peut me permettre d’apprendre des trucs du métier et de me perfectionner, c’est formidable!
Tania : C’est après avoir réussi tous les examens professionnels et avoir acquis de l’expérience pratique que je suis devenue une arpenteuse-géomètre.
[Musique]
[Texte graphique]
En quoi consiste le métier d’arpenteur?Tyson : J’ai collaboré à des projets vraiment extraordinaires, comme des levés en nature dans certaines communautés autochtones. Certaines de ces terres ancestrales sont inviolées depuis une centaine d’années.
Tania : J’ai eu de la chance : j’ai participé à des projets vraiment intéressants. J’ai travaillé à la définition des limites entre le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest, donc j’ai pu me rendre dans l’Océan Arctique.
Tyson : C’est un métier très varié. Qu’on pense aux drones ou aux stations totales robotisées, plusieurs outils ont été mis au point au fil des ans pour nous aider à mieux faire notre travail. Chaque journée est très différente.
Jason : L’an dernier, j’ai fait des levés pour la Commission de la frontière internationale. Comme je travaillais sur la frontière entre le Canada et les États-Unis, j’ai fait beaucoup de randonnée dans les montagnes. Le bonheur!
Tyson : Puis, il y a l’autre aspect de mon travail, celui où on fait un peu d’ingénierie et d’arpentage de construction. J’ai été appelé à faire du travail de très grande précision, ce que j’ai toujours trouvé fascinant.
[Musique]
[Texte graphique]
L’arpentage est-il un métier qui ouvre des perspectives aux autochtones?Tania : Nous aurons besoin d’arpenteurs autochtones au Canada, car nous sommes très peu nombreux à exercer ce métier.
Tyson : Lorsque les Premières Nations concluent des négociations de règlement par rapport aux traités, elles doivent établir leurs propres codes fonciers. Un arpenteur autochtone peut donc très certainement aider ces Premières Nations. J’aimerais beaucoup voir plus de jeunes autochtones exercer ce métier, parce que c’est une belle occasion pour eux de travailler avec les leurs.
Jason : Je pense que c’est un métier qui vous permettrait de créer un lien avec votre territoire. Et comme le territoire fait partie intégrante de la culture des Premières Nations, c’est très important.
Tania : J’espère qu’on observera une plus grande diversité chez les nouveaux arpenteurs au cours des prochaines années. J’espère aussi qu’un plus grand nombre de jeunes autochtones s’intéresseront à l’arpentage comme choix de carrière. Parce que c’est un métier qui répond véritablement à un besoin au sein de leur communauté.
Tyson : Plusieurs portes se sont ouvertes à moi parce que je suis autochtone. J’ai obtenu une bourse pour aller à l’université. Les jeunes doivent savoir qu’il y a des fonds disponibles lorsqu’ils réfléchissent à leurs options et à leur avenir.
[Musique]
[Texte graphique]
Quelles sont les qualités requises pour devenir arpenteur?Tyson : Si vous aimez être dehors, faire du camping, de la pêche, conduire des VTT, utiliser des scies mécaniques, alors vous êtes un bon candidat pour travailler en nature sur le terrain.
Tania : Il faut avoir un bon sens de l’organisation et être capable de réfléchir rapidement sur le terrain, parce qu’il faut s’adapter très vite.
Jason : C’est important d’aimer le plein air, parce qu’on passe beaucoup de temps dehors en nature. Il faut aussi de bonnes compétences en mathématiques et si vous aimez la technologie, c’est sans contredit un bon choix de carrière pour vous.
Tania : Devenir arpenteur, ce n’est pas facile. C’est beaucoup de travail. Mais le jeu en a valu la chandelle pour moi.
Tyson: Vous savez, dans cent ans, quelqu’un trouvera un de mes levés, et en effectuera un autre. C’est génial de faire partie de l’histoire.
[La musique se termine]
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