108. Spectrométrie gamma aéroportée (1970)

Spectrométrie gamma aéroportée

À partir des années 1930, les géologues et les prospecteurs canadiens ont commencé à utiliser des compteurs Geiger pour trouver des gîtes d’uranium. Cette méthode a été remplacée au milieu des années 1960, lorsque les levés radiométriques aéroportés sont devenus pratiques à la suite du développement de grands détecteurs de scintillation à l’iodure de sodium et d’instruments électroniques compacts. Les chercheurs de la Commission géologique du Canada ont constaté que ces détecteurs et ces dispositifs électroniques avancés pouvaient non seulement détecter le rayonnement émis par l’uranium, le thorium et le potassium d’origine naturelle, mais pouvaient aussi mesurer en temps réel les spectres de rayonnement gamma naturels.

À la fin des années 1960, Quentin Bristow a développé et mis à l’essai un système de spectrométrie gamma. En 1970, le spectromètre gamma aéroporté était prêt pour des levés de routine. Le système, installé dans l’aéronef Skyvan de la Commission, a été utilisé pour aider à la cartographie géologique, à l’exploration minière et à la surveillance environnementale.

L’amélioration continue des détecteurs à l’iodure de sodium et des appareils électroniques numériques a amené Bristow et son équipe de la Commission à concevoir et à construire un spectromètre gamma aéroporté amélioré permettant d’enregistrer le spectre complet. L’appareil a été utilisé pour la première fois en 1978 en support à l’Opération Morning Light, qui visait la recherche des débris d’un satellite soviétique nucléaire dans les Territoires du Nord-Ouest. Au cours des 20 années suivantes, l’appareil a cartographié les distributions géologiques de la radioactivité, établissant les normes mondiales pour les levés de spectrométrie gamma aéroportée.

Categorie : Équipement et appareils

Décennie : Années 1970

Références

Killeen, P.G., Mwenifumbo, C.J., et Ford, K.L., 2015. Tools and Techniques: Radiometric Methods; in Treatise on Geophysics, 2nd Edition, Volume 11, (ed.) G. Schubert; Elsevier, Oxford, p. 447–524. doi:10.1016/B978-0-444-53802-4.00209-8

GSC 175 - CGC 175