Merci, Jane

Michelle Fairbrother est agente des sciences physiques aux Services hydrologiques nationaux. Dans son travail, Michelle s’efforce d’incarner la même bravoure et la même force que Jane Goodall. Dans ses temps libres, elle fait de l’artisanat et de la randonnée pédestre, coure les aubaines et nourrit les bébés écureuils.

Lorsque j’étais enfant, entendre parler les autres de leur expérience de vie extraordinaire et de leurs choix faisait germer en moi autant d’admiration que d’envie. Pour moi, la personne qui m’a le plus inspirée, c’est Jane Goodall. Jane avait un amour profond pour la faune et un esprit aventureux dans lequel elle portait une grande confiance. Sa décision de partir pour un continent afin de faire de la recherche m’avait frappée : cela représentait pour moi la plus pure forme de bravoure et de force intérieure.

Descendue dans les rues d’Ottawa pour souligner l’importance de notre précieuse planète.

Descendue dans les rues d’Ottawa pour souligner l’importance de notre précieuse planète.

Quand je pense à mon admiration d’enfance et à ce que Jane a écrit dans ouvrage Graines d’espoir, j’en suis venue à réaliser qu’il existe de nombreuses autres raisons pourquoi je la considère comme un modèle à émuler. En tant que femme sans diplôme officiel dans son champ de recherche, Jane s’est heurtée à toutes sortes d’obstacles au moment de présenter ses résultats de recherche et de demander du financement afin de pouvoir poursuivre son travail sur le terrain. En dépit tout, elle a continué à recueillir ce qui s’est révélé être de l’information extrêmement précieuse pour comprendre les similarités entre le comportement des primates et celui des humains. L’observation des particularités de comportement, des outils utilisés et des structures sociales des chimpanzés a demandé une patience immense, énormément de temps et le sacrifice de soi, loin de tout confort physique et de toute vie familiale conventionnelle. Plus tard au cours de sa carrière, Jane s’est rendue compte que ses connaissances pouvaient être mieux employées dans des mesures de conservation essentielles. C’est la raison pour laquelle elle a délaissé la recherche qu’elle aimait tant pour diriger des initiatives dans le parc national de Gombe Stream en Tanzanie et plus loin encore.

Michelle interagissant avec un animal de l’endroit.

Michelle interagissant avec un animal de l’endroit.

À l’heure actuelle, l’information vérifiable en sciences de l’environnement se transmet avec facilité et rapidité. Pourtant, une grande partie de la population continue encore de nier les effets négatifs de l’activité humaine sur l’environnement. Jane a eu le courage de faire des années de recherche rigoureuse et de continuer à communiquer son message quant à l’importance du respect de toutes les créatures qui habitent la planète. Bien que cela n’ait pas été son but lorsqu’elle a commencé ses recherches comme jeune de 26 ans, curieuse et pleine d’enthousiasme, elle a été une source d’inspiration pour toute une génération de jeunes filles animées d’une même passion et d’une même ténacité pour la recherche, et connaissant la valeur de leur opinion.

Projets et champions de conservation sont synonymes d’espaces comme le parc provincial Algonquin, dont peuvent profiter des exploratrices chanceuses comme Michelle.

Projets et champions de conservation sont synonymes d’espaces comme le parc provincial Algonquin, dont peuvent profiter des exploratrices chanceuses comme Michelle.