Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef (CJ-CSC)

C’est en en mars 2020 que le Bureau de la conseillère scientifique en chef a annoncé la création du Conseil jeunesse. La jeunesse canadienne fait preuve d'un grand enthousiasme pour les sciences et d'une volonté de contribuer à façonner le paysage scientifique du pays.

Entre autres, le Conseil jeunesse a pour mandat :

  • de fournir à la conseillère scientifique en chef (CSC) des conseils judicieux et fidèles du point de vue des jeunes;
  • de porter à l'attention de la CSC et de son bureau les questions et les défis rattachés aux divers groupes que les membres du Conseil représentent;
  • de cerner les principales questions et défis concernant la communauté scientifique canadienne et d'en informer la CSC;
  • de conseiller le bureau de la CSC sur des activités de sensibilisation et d'y prendre part.

Dernières activités

  • Le CJ-CSC a publié Notre vision à l’égard de la science - Le point de vue du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef. Consultez le rapport

 

Nous présentons ci-après les personnes retenues pour faire partie du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef.

 

Noor Al Kaabi

Noor Al Kaabi est chercheuse, communicatrice scientifique et conteuse passionnée. Elle termine actuellement une maîtrise en sciences médicales à l’Université de Toronto dans le domaine de la santé respiratoire.

En dehors de l’hôpital, Mme Al Kaabi est cheffe de production et animatrice du balado Raw Talk; elle s’entretient avec des professionnels de la médecine dans le but de faire connaître leurs expériences de vie uniques et leur expertise dans toutes sortes de domaines, comme la santé des sans-abri et l’aide médicale à mourir. En collaboration avec un groupe diversifié d’étudiants des cycles supérieurs, son équipe a produit des épisodes téléchargés plus de 85 000 fois ici et ailleurs dans le monde.

Sa longue habitude de parler en public et sa capacité de raconter des récits axés sur la personne l’aident à animer des événements comme le concours Three Minute Thesis (Ma thèse en trois minutes). Tout au long de ses études, elle a collaboré avec diverses communautés culturelles pour les sensibiliser au don d’organes. Sur diverses plateformes, Mme Al Kaabi vise à mobiliser le public sur les sujets de santé d’actualité. Par l’entremise du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef, elle espère contribuer à l’établissement d’un lien de confiance entre la communauté scientifique et le public.


Nathaniel Bechard

Étudiant en sciences pures et appliquées au Collège Vanier, Nathaniel Bechard est âgé de 18 ans et se passionne pour le génie. Il a mené au fil des ans de nombreux projets personnels qui lui ont permis d’acquérir de l’expérience dans les domaines du génie mécanique et du génie électrique. Pendant deux ans et demi, il a été membre de PolyVent, où il a conçu, testé et fabriqué des ventilateurs libres de droits. Le ventilateur PolyVent sera bientôt utilisé comme plateforme pédagogique dans les universités. Dans ses temps libres, M. Bechard aime concevoir et construire des machines, comme des robots rampants, des moteurs, des avions et des machines commandées par ordinateur. Ces projets l’ont aidé à perfectionner ses compétences en ingénierie et en résolution de problèmes. Il aime aussi faire du canot-camping dans les régions sauvages du Canada, où il a l’impression de faire partie de la nature.


Chloé Currie

Chloé Currie est titulaire d’une maîtrise ès arts en histoire de l’Université d’Édimbourg, en Écosse, et d’une maîtrise en politique publique internationale de la Balsillie School of International Affairs de l’Université Wilfrid Laurier, où elle s’est spécialisée en sécurité humaine et politique environnementale et a consacré la majorité de ses projets à l’éthique et aux politiques associées au recours à l’intelligence artificielle (IA) dans ces domaines.

Pendant ses études, Mme Currie a travaillé bénévolement à titre de directrice de contenu pour Encode Justice Canada, un organisme à but non lucratif consacré à l’éthique de l’IA et dirigé par des étudiants. Dans le cadre de ses fonctions, elle a fait des recherches sur les implications éthiques de l’utilisation de l’IA dans de nombreux domaines, dont les soins de santé. Mme Currie travaille comme coordonnatrice des affaires publiques chez Santis Health, poste qui cadre avec ses champs d’intérêt, soit les affaires gouvernementales et la santé. Elle intègre sa passion pour l’IA au domaine des soins de santé.


Louis-Alexandre Fournier

Louis-Alexandre Fournier est biologiste en oncologie et poursuit son doctorat en oncologie interdisciplinaire à l’Université de la Colombie-Britannique. Originaire de Québec, M. Fournier a obtenu son baccalauréat en microbiologie et immunologie de l’Université McGill en 2017. Pendant ses études de premier cycle, il s’est intéressé à la façon dont les cellules protègent leur ADN, ce qui l’a amené à des études supérieures à l’Université de la Colombie-Britannique sous la supervision de Peter Stirling, Ph. D. Dans le cadre de ses recherches, il a recours aux CRISPR pour découvrir les vulnérabilités des cellules cancéreuses qui pourraient mener à de nouveaux traitements. Outre ses travaux de recherche, M. Fournier s’engage activement auprès d’organismes dirigés par des étudiants et d’organisations à but non lucratif, et il est un habile communicateur scientifique. Son travail lui a valu de nombreux prix et distinctions, y compris des bourses de maîtrise et de doctorat des Instituts de recherche en santé du Canada ainsi qu’une bourse de doctorat de quatre ans de l’Université de la Colombie-Britannique.


Kevin Kasa

Kevin Kasa est chercheur à la maîtrise à l’Université de Guelph et au Vector Institute, où il travaille à l’élaboration de mesures d’incertitude pour les systèmes d’intelligence artificielle (IA) afin d’assurer leur déploiement sécuritaire dans des applications essentielles à la sécurité. Il a obtenu un baccalauréat en génie aérospatial de l’Université métropolitaine de Toronto, où il a participé à des projets de recherche sur la robotique, les systèmes satellites et la télédétection. Il possède également de l’expérience en développement de systèmes d’IA pour le génie biomédical au Sunnybrook Research Institute et la géointelligence à MDA.

Outre la recherche scientifique fondamentale, M. Kasa adore transformer des travaux de recherche en applications concrètes et se passionne pour les jeunes pousses hautement technologiques.

Au cours de ses études de premier cycle, il a cofondé et présidé une entreprise en démarrage dirigée par des étudiants, qui met au point des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux (AVAD) autonomes et à lourde charge. En tant que membre du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef, M. Kasa espère continuer de promouvoir de plus grandes possibilités de recherche et d’entrepreneuriat pour les jeunes Canadiens partout au pays.


Sarah Laframboise

Sarah Laframboise est doctorante en biochimie à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’utilisation de la levure comme organisme modèle pour répondre à des questions importantes sur les maladies humaines et les cancers. En dehors du laboratoire, Mme Laframboise a contribué activement aux domaines de la communication scientifique et des politiques scientifiques. Depuis cinq ans, elle est bénévole et membre du comité de rédaction du Centre sur les politiques scientifiques canadiennes, et elle a publié les trois derniers numéros de la Revue de la politique scientifique canadienne. Mme Laframboise a également fondé l’Ottawa Science Policy Network, un réseau dirigé par des étudiants de l’Université d’Ottawa. Elle est depuis peu directrice générale de Support Our Science, un organisme communautaire qui milite en faveur d’un financement accru pour les étudiants des cycles supérieurs et les postdoctorants au Canada.


Julia Messina-Pacheco

Julia Messina-Pacheco est candidate au doctorat au département de pathologie de l’Université McGill. Ses recherches portent sur le cancer du pancréas, la troisième cause de décès par cancer au Canada. Elle s’intéresse particulièrement à l’identification des événements de signalisation cellulaire et moléculaire qui entraînent une régénération altérée et une transformation maligne des cellules pancréatiques. Mme Messina-Pacheco a reçu une bourse d’études doctorales du Fonds de recherche de Québec – Santé pour ses recherches.

En dehors de ses études, elle dirige plusieurs comités d’étudiants des cycles supérieurs avec qui elle milite pour une communication scientifique efficace, un financement accru pour les chercheurs des cycles supérieurs et postdoctoraux et la durabilité de la recherche biomédicale. Elle croit fermement que le partage des connaissances scientifiques au-delà des cercles universitaires est crucial pour promouvoir des politiques fondées sur des données probantes. À cette fin, elle est vice-présidente et rédactrice de Dialogue sciences et politiques, un organisme à but non lucratif dirigé par des chercheurs en début de carrière qui cherche à combler le fossé entre les sciences, les politiques et la société.

En tant que membre de Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef, Mme Messina-Pacheco tient à faire entendre la voix des jeunes chercheurs et à soulever des préoccupations qui ont une incidence sur la nouvelle génération de scientifiques et d’innovateurs.


Kaela O’Connor

Kaela O’Connor est doctorante au Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario (CHEO) et étudie les causes génétiques d’une maladie neuromusculaire rare. Elle utilise des cellules souches pour générer des modèles de patients afin de mieux comprendre les origines de la maladie et les façons de la traiter. Mme O’Connor a commencé à travailler dans le domaine de la recherche il y a plus de sept ans et a acquis une vaste expérience dans quatre laboratoires, ainsi que dans le cadre d’un stage de courte durée à Taiwan.

Elle aime l’idée de la science pragmatique et croit que la science doit sortir des laboratoires, au profit des sphères publiques et politiques. À cette fin, elle s’engage auprès de plusieurs organismes de communication et de politique scientifiques; elle a notamment cofondé l’Ottawa Science Policy Network, où elle est actuellement vice-présidente des communications. En tant qu’étudiante de cycle supérieur, elle nourrit une passion pour la science au service des politiques et la politique au service des mouvements scientifiques, et elle s’intéresse vivement à la façon dont les enjeux sociaux peuvent éclairés la science et vice versa.


Nishi Patel

Nishi Patel est candidate au doctorat en virologie à l’Université de Calgary et une étudiante en médecine à l'Université de l'Alberta. Elle a reçu deux bourses des Instituts de recherche en santé du Canada. Ses recherches portent sur les interactions entre le système immunitaire et le virus de l’hépatite B. Mme Patel vise à appliquer ses résultats de recherche à la mise au point d’un remède contre l’hépatite B. Pendant plus de trois ans, elle a encadré la prochaine génération de scientifiques, dont ceux issus de groupes minoritaires. Mme Patel fait régulièrement la promotion de la science en animant des journées de la science et des conférences scientifiques à l’échelle locale et provinciale. En plus de travailler comme scientifique, Mme Patel défend les droits des patients. Elle travaille en étroite collaboration avec des organismes à but non lucratif, des défenseurs des droits des patients, des professionnels de la santé et des bénévoles en Alberta afin de donner aux patients les moyens d’agir et de promouvoir leur capacité à faire valoir leurs droits. Mme Patel s’efforce également d’accroître la sensibilisation et les ressources pour répondre aux besoins non médicaux des Albertains. Dans ses temps libres, elle aime voyager et faire du kayak et de la randonnée.


Teodora Riglea

Teodora Riglea est candidate au doctorat en santé publique option épidémiologie à l’École de santé publique de l’Université de Montréal et travaille comme coordonnatrice de recherche au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal depuis 2018. Elle est également membre du personnel de la CELPHIE (Coalition for Early Life course studies supporting Public Health Intervention and Evaluation), une coalition qui vise à développer, nourrir et élargir l’expertise canadienne en études sur les jeunes en mettant l’accent sur les nouvelles approches analytiques et le partage des connaissances. Ses recherches portent sur le rôle des comportements sédentaires sur la santé mentale. Elle s’intéresse aux méthodes d’inférence causale à partir de données d’observation et d’études longitudinales. Elle a publié plusieurs articles évalués par les pairs et représenté son équipe de recherche dans le cadre de sa contribution aux recommandations récemment publiées sur le temps d’écran des jeunes au Québec.


Harsh Sharma

Étudiant en génie logiciel à l’Université de Calgary, Harsh Sharma a grandi à Calgary et il nourrit une vive passion pour l’intersection entre les technologies et les politiques. Il a travaillé pour LinkedIn, Dropbox et Demonware, où il s’est concentré sur l’architecture des systèmes distribués à grande échelle et des microservices. Il a déjà travaillé comme gestionnaire de projets d’ingénierie pour l’Agence spatiale canadienne, où il a participé au projet CanadaArm3.

Pendant ses études à l’Université de Calgary, il a fait partie du Competitive Programming Club, avec qui il a créé un cours crédité pour aider d’autres étudiants en génie à développer leurs compétences en programmation. En tant que membre du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef, M. Sharma envisage un avenir où les jeunes Canadiens sont à l’avant-garde de l’innovation technique, grâce à des politiques bien conçues qui favorisent l’épanouissement et le perfectionnement.


Kartik Sharma

M. Sharma est actuellement étudiant à la maîtrise à la School of Population and Public Health de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Ses recherches sont axées sur l’application de méthodes de recherche quantitative à l’étude de l’accès aux médicaments d’ordonnance au Canada et des défis des professionnels de la santé à l’échelle mondiale. Parallèlement à ses travaux universitaires, il encourage l’utilisation de données probantes dans les processus décisionnels avec le McMaster Health Forum et il est titulaire d’une bourse de recherche de l’Effective Institutions Project.

Avant de se joindre à l’UBC, M. Sharma a obtenu un baccalauréat ès arts et sciences de l’Université McMaster. Il a également travaillé au Bureau de la présidence de l’Afrique du Sud et dans un groupe de réflexion en Argentine.

En tant que membre du Conseil des jeunes de la conseillère scientifique en chef, M. Sharma espère explorer les façons dont la science peut éclairer efficacement la prise de décisions sur les défis les plus pressants de la société.


Pahul Singh

Pahul Singh a commencé ses études de premier cycle en sciences biomédicales à l’Université de la Saskatchewan en 2022. Passionné de science, il a déjà publié un article évalué par les pairs sur le rôle des ATPases dans l’inflammation pulmonaire à partir de ses recherches menées au secondaire. Il a reçu une bourse de recherche de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada en 2023 afin qu’il puisse collaborer à la Vaccine and Infectious Disease Organization. M. Singh contribue à la sécurité alimentaire des enfants et des familles en faisant du bénévolat auprès de Brown Bagging for Calgary Kids et du Gurudwara sikh local, qui recueillent des fonds pour les banques alimentaires. Il adore résoudre des cubes Rubik; il s’est retrouvé en tête de classement dans de nombreuses compétions canadiennes et figure parmi les 100 meilleurs solutionneurs du cube 6x6x6 au monde. En tant que compétiteur de premier plan dans sa province, il a représenté la Saskatchewan au Championnat canadien à quatre reprises. M. Singh aime aussi jouer à des jeux vidéo entre amis, jouer du tabla et se promener avec son chien Boomrang.


Matthew Taylor

Matthew Taylor fait une maîtrise en environnement et en développement durable à l’Université de la Saskatchewan, où il a également obtenu un baccalauréat ès sciences en génie avec majeure en génie chimique. Il s’imaginait travailler dans l’industrie pétrolière et gazière, mais après en avoir appris davantage sur le manque d’eau potable dans les communautés autochtones du Canada, M. Taylor a changé ses champs d’intérêt pour l’eau et l’environnement. M. Taylor partage son temps entre le milieu universitaire et Ensero Solutions, où il travaille en tant qu’ingénieur en formation à la résolution de problèmes liés au traitement des eaux et à l’environnement.

Ses recherches portent sur les processus décisionnels concernant l’infrastructure de traitement de l’eau potable dans les communautés autochtones du Canada. Les processus actuels sont uniformes et ne tiennent pas compte des contextes culturels et géographiques. M. Taylor se tourne vers les sciences sociales pour que les processus fondés sur l’ingénierie et la science comme ceux-ci puissent être plus équitables et inclusifs, en particulier pour les peuples autochtones.


Anh-Khoi Trinh

Anh-Khoi Trinh est analyste des politiques au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Il a obtenu un doctorat en physique théorique de l’Université McGill, avec spécialisation en théorie conforme des champs et en gravité quantique. Tout au long de ses études supérieures, M. Trinh s’est engagé à rendre la science et la recherche plus équitables, diversifiées, inclusives et accessibles en encourageant la prochaine génération à faire carrière dans le domaine des sciences, en améliorant les programmes de cours de physique et en préconisant de meilleures politiques à l’appui des nouveaux chercheurs. Il partage maintenant son expérience en tant qu’ancien d’Action Canada, titulaire de la Bourse pour l’élaboration de politiques scientifiques canadiennes de Mitacs et ancien président et membre actuel du conseil d’administration de Dialogue sciences et politiques, en vue de soutenir le secteur des politiques scientifiques. Ses travaux ont alimenté sa passion pour le soutien des chercheurs et le renforcement des secteurs canadiens de la science, de la recherche et de l’innovation.


Joshua Wicks

Joshua Wicks est depuis peu titulaire d’un doctorat de l’Université de Toronto, où il a étudié la conversion électrochimique du CO2 en produits chimiques et carburants à valeur ajoutée dans le groupe de recherche du professeur Ted Sargent. Avant son doctorat, il a obtenu un baccalauréat en génie des nanotechnologies de l’Université de Waterloo. Ses stages de premier cycle et ses voyages de recherche aux cycles supérieurs l’ont amené d’un bout à l’autre du Canada, en Chine, aux États-Unis et en France. Il vit maintenant à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et travaille chez Twelve comme analyste techno-économique principal à la décarbonisation des produits chimiques et du carburant aviation.

Issu d’un domaine de recherche interdisciplinaire qui combine l’électrochimie, l’ingénierie, la science des matériaux et la science du climat, M. Wicks a l’habitude de parler de science à toutes sortes de publics et il aime faire le pont entre les domaines de connaissances. Il défend les principes d’équité, de diversité et d’inclusion dans les espaces de recherche et espère mettre à profit son expertise des technologies émergentes pour la lutte contre les changements climatiques.


Mentors du Conseil jeunesse de la CSC

Justine Ammendolia

Justine Ammendolia (elle) est doctorante à l’Université Dalhousie à Halifax, au Canada. Ses recherches portent sur l’identification des sources de pollution par les plastiques, ainsi que des trajectoires et des puits de plastiques dans l’Est du Canada. Pendant ses études de premier cycle en zoologie à l’Université de Guelph, elle a reçu, en 2014, une subvention pour jeune étudiant de National Geographic grâce à laquelle elle a effectué pendant six semaines des recherches sur les oiseaux marins de l’Arctique dans un secteur reculé de la région est du Groenland. Ce faisant, elle s’est découvert une passion pour la protection des régions éloignées de notre planète et leurs écosystèmes particuliers, surtout dans le Grand Nord. Mme Ammendolia a obtenu sa maîtrise ès sciences en biologie marine de l’Université Memorial, à Terre-Neuve-et-Labrador, et, en 2017, elle a contribué à la formation du Placentia Bay Ocean Debris Survey, une équipe de recherche étudiant la pollution par les plastiques sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador. Alliant méthodes de science citoyenne et collaboration avec les habitants, ses travaux visaient à mieux comprendre la présence et le mouvement des plastiques dans les eaux côtières. Mme Ammendolia adore transmettre aux jeunes ses connaissances et expériences en STIM. De fait, elle a prononcé des discours à divers événements internationaux réunissant de jeunes leaders et a rédigé des articles scientifiques destinés aux étudiants. Mme Ammendolia a siégé au Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef du Canada de 2020 à 2023 et est actuellement mentore auprès du nouveau Conseil jeunesse. Elle est titulaire de bourses d’études du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, de Killam, de la Société géographique royale du Canada et de la Nouvelle Écosse.


Paul Dufour

Né à Montréal, M. Dufour a fait des études à l’Université Concordia, à l’Université McGill et à l’Université de Montréal en histoire des sciences et des politiques scientifiques. De plus, il possède plus de trois décennies d’expérience pratique en politique en matière de sciences et de technologies. M. Dufour est chercheur principal à l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique de l’Université d’Ottawa.

Pendant les 35 dernières années, M. Dufour a occupé le poste de conseiller principal en matière de politique scientifique auprès de plusieurs ministères, organisations et organismes fédéraux à vocation scientifique du Canada. Il a agi en tant que spécialiste principal des programmes au Centre de recherches pour le développement international et en tant que directeur général intérimaire de l’ancien Bureau du conseiller national des sciences du gouvernement canadien. Il a offert des conseils portant sur les politiques en matière de sciences et de technologies à l’échelle internationale. M. Dufour faisait partie du conseil d’administration de Dialogue sciences et politiques, et il a déjà siégé au Comité national canadien de l’Année polaire internationale qui a remporté la médaille d’or. M. Dufour est membre du comité exécutif du Programme de chaires pour les femmes en sciences et en génie et rédacteur principal de la revue scientifique FACETS. Il a également siégé pendant plusieurs années au comité d’investissement de Grands Défis Canada, organisme axé sur la santé dans le monde. Il est mentor auprès du Conseil jeunesse qui offre des conseils à la conseillère scientifique en chef du gouvernement du Canada.

M. Dufour donne souvent des conférences sur les politiques scientifiques à des forums nationaux et internationaux. Il a rédigé de nombreux articles sur les relations internationales en sciences et technologies, ainsi que les politiques canadiennes en matière d’innovation, de diplomatie scientifique et de transmission du savoir. Il a corédigé la série Cartermill Guides to World Science et rédigé le chapitre canadien des rapports scientifiques de l’UNESCO de 2010, 2015 et 2021. Plus récemment, il a corédigé des livres portant sur l’histoire du Conseil des sciences du Canada ainsi que les discours de Gerhard Herzberg (lauréat d’un prix Nobel) concernant la valeur de la science dans la société et la culture.

M. Dufour fut le premier lauréat du prix du Centre sur les politiques scientifiques canadiennes de 2019 en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle aux politiques scientifiques.


Landon Getz

Le docteur Landon J. Getz (il/lui), homme gai queer, travaille comme bactériologiste moléculaire se spécialisant dans la génétique relative au vibrion. Il est actuellement boursier postdoctoral au Département de biochimie de l’Université de Toronto. Les recherches du docteur Getz sont axées sur la bactérie Vibrio parahaemolyticus, un agent pathogène d’origine alimentaire bien connu chez l’humain, et sur ses virus bactériens apparentés, les bactériophages. Le docteur Getz espère que son travail permettra de mettre au point la phagothérapie comme solution de rechange viable pour lutter contre les infections à la Vibrio parahaemolyticus résistant aux antibiotiques, tant chez les humains que chez les organismes importants pour l’agriculture. Dr Getz a obtenu des bourses des Instituts de recherche en santé du Canada et de l’Emerging Pandemic Infectious Disease Consortium (GSK Convergence). Il est aussi un ardent défenseur des droits des communautés 2SLGBTQIA+ dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, ainsi qu’à l’extérieur de ceux-ci. Il a favorisé la justice et le sentiment d’appartenance dans ces communautés en fondant la Queer Atlantic Canadian STEM et, plus récemment, Pride in Microbiology. Landon a fait partie du premier Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef du Canada. Il s’intéresse vivement à l’élaboration d’une politique scientifique qui encourage une évolution plus éthique et plus inclusive de la science canadienne.


Chelsie Johnson

Originaire d’Ajax, en Ontario, Chelsie Johnson est bachelière ès sciences de l’Université de Toronto, avec double spécialisation en psychologie et en sciences de la santé, en plus d’une mineure en biologie. Elle est également titulaire d’une maîtrise en santé publique de l’Université de la Colombie-Britannique (axée sur la mobilisation des communautés, l’épidémiologie et les maladies transmissibles) et d’une maîtrise en gestion des catastrophes et des situations d’urgence de l’Université York (axée sur les catastrophes touchant la santé publique et sur la résilience des collectivités). Elle a aussi obtenu un certificat en prévention et contrôle des infections, et en prospective stratégique. Mme Johnson a travaillé sur divers projets et diverses initiatives, y compris des projets de réduction des méfaits, ainsi qu’à la conception et à la mise à l’essai de plans de lutte contre des pandémies d’influenza. Toujours à Vancouver, elle a participé à la préparation d’un atelier sur une invasion de zombies dont le but était de faire découvrir aux jeunes la santé publique et les enquêtes épidémiologiques. L’atelier a notamment été présenté lors du symposium Gairdner Global Health. Pendant la pandémie, elle a occupé diverses fonctions, y compris celles de spécialiste des mesures d’urgence en santé pour la santé publique et de chercheuse/communicatrice scientifique au sein d’un groupe communautaire en santé publique qui vise à éduquer le public et à lutter contre la désinformation. Elle se passionne pour les approches communautaires en matière de santé publique et de gestion des urgences. Parmi ses projets de recherche en cours, il convient de mentionner ceux sur le rehaussement de la résilience des centres de soins de santé qui sont au service de populations marginalisées, de même que l’organisation et l’animation d’occasions de formation en gestion des urgences uniques. Plus récemment, Mme Johnson a été nommée au sein du conseil d’administration de TAIBU, un centre de santé communautaire offrant aux communautés noires des services adaptés à leurs cultures.


Madison Rilling

Physicienne médicale et ingénieure en optique de formation, Madison Rilling nourrit une passion pour la diplomatie et les politiques scientifiques. Elle est maintenant directrice générale d’Optonique, un organisme à but non lucratif voué à la croissance du secteur de la photonique au Québec et au Canada et à la mise à profit des capacités habilitantes des technologies optiques. Elle établit des liens entre le monde universitaire, l’industrie et le gouvernement en participant à des initiatives axées sur l’innovation, le commerce et la main-d’œuvre, ainsi qu’à l’élaboration de politiques fédérales et provinciales.

Mme Rilling est titulaire d’un double baccalauréat en mathématiques et en physique de l’Univeristé McGill (2014), ainsi que d’une maîtrise en physique médicale et d’un doctorat en physique de l’Université Laval (2016 et 2020, respectivement). Elle a par la suite travaillé comme physicienne médicale clinique en radio oncologie. Parallèlement à sa formation universitaire, Mme Rilling a agi comme conseillère étudiante auprès du scientifique en chef du Québec et a ardemment défendu l’interface science-politique pour la nouvelle génération de scientifiques. De 2016 à 2019, elle a été l’unique étudiante à siéger au conseil d’administration du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, l’organisme de financement provincial pour les sciences et l’ingénierie. De 2020 à 2023, elle a été membre du premier Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef du Canada. En tant que titulaire de la bourse Chang Pivoting Fellowship d’Optica et boursière de GESDA, Mme Rilling continue de contribuer à l’avancement de la science. Elle met à profit son expertise et son expérience en tant que membre du conseil d’administration de Dialogue sciences et politiques et membre du comité d’orientation en génie, sciences et technologies de SPIE, la société internationale de l’optique-photonique. Au fil des ans, Mme Rilling s’est investie dans plusieurs initiatives prônant l’accès des jeunes femmes et filles aux STIM, et dans des projets de sensibilisation à la science mis de l’avant dans sa région.